3 Aout - 7 Aout 2017 Après deux jours au mouillage devant Porto-Ferraio c’est parti pour une petite balade direction le Golfo de Viticcio, toujours au nord de l’île, juste sous le capo d’Enfola. La baie est plus calme sans le va et vient des ferrys ! Le lendemain il est temps de quitter Elbe, direction le cap Corse. C’est la pétole et le début de la traversée se fera au moteur, ça laissera le temps à mon commandant de découvrir le massage de mollet façon Damien , ça n’a pas l’air très détendant, et à mon équipage d’admirer une libellule passagère clandestine essayant de fuir l’Italie à mon bord. A l’approche de la Corse je peux enfin me dégourdir les voiles un petit peu mais ça reste trééés calme. C’est dans la baie de Tamarone juste au nord de Maccinagio, à côté des îles de Finocchiarola que l’on plante mon ancre. C’est une réserve et le mouillage doit se faire à plus de 300m des îles, dont l’accés est interdit en cette période pour préserver la tranquillité des oiseaux qui y nichent, les goélands d’Audouin. Bon on les a pas tellement différencié des autres goélands nous … Fabien se décide à aller faire un peu de PMT autour des îles… quand soudain on le voit revenir sur le bateau des gardes de la réserve… apparemment ce n’est pas que le débarquement sur l’île qui est interdit mais aussi de nager autour … Ils passeront le reste de l’après midi a se baigner prés de la plage et a partir interpeller les kayaks, paddle et autres qui s’approchent de l’île, par contre les bateaux à moteur ont l’air de pouvoir passer aussi prés et aussi vite qu’ils veulent … surement parce que c’est plus fatigant de leur courir après … bref la réglementation n’était déjà pas tellement claire sur la carte elle devient encore plus obscure quand on voit les gardes en action. Tant pis pour la baignade mon équipage décide de se rendre sur la côte pour une petite balade au coucher du soleil. Arrivés en haut de la colline le panorama est magnifique et c’est l’occasion pour Fab de balader un peu son drone sous les yeux ébahis et inquiets de Mag. Une partie de mon équipage aura pu également admirer pendant 1/4 d’h des dauphins tourner en rond … jusqu’à ce qu’ils réalisent que …bah… non c’est des rochers… Le lendemain nous partons à l’assaut du Cap Corse. Si celui-ci peut être dangereux par mauvais temps ce n’est pas le cas aujourd’hui. Une petite brise nous porte tranquillement, la mer est belle et il fait beau. Ca laisse le temps à mon équipage d’admirer cette côte sauvage et montagneuse quasiment dénuée de village. Nous passons au nord de l’île de la Giraglia surmontée de son phare blanc et redescendons tranquillement vers la côte ouest du cap, le vent nous suit gentiment. Nous voilà dans la baie de Centuri, le village se détache de la montagne avec ses grandes maisons grises un peu austères autour d’un port minuscule. Pour nous se sera mouillage au sud de l’ilôt Centuri (de toute façon même si on avait voulu le port n’est pas assez profond pour ma grande quille !). C’est de bon matin que nous quittons Centuri, la mer qui semble agitée et le vent entre 17 et 20kt de face nous fait partir avec le solent et 1 ris dans la grande voile. Nous tirons des bords tranquillement vers le sud, le vent faiblissant un nous fait renvoyer le génois, je commencer à me sentir bridé avec mon petit solent ! On salue la citadelle de Calvi en passant, pas d’arrêt ce coup ci ! C’est 11h plus tard que nous arrivons à Galéria. Cette baie est juste au sud de celle de Crovani où on avait mouillé la dernière fois, Mag et Damien y avaient été en hiver, l’ambiance du village est apparemment différente au mois d’aout ! Après un petit resto au village tout le monde regagne mon bord plutôt fatigué. Le lendemain après midi mon équipage part à l’aventure direction la plage au nord de la baie où le Fango se jette dans la mer. Une dune de sable sépare la mer de la rivière. Celle-ci est claire avec un fond de caillou et entourée de roseau. C’est un vrai bonheur de se dessaler dans une telle quantité d’eau douce pour mon équipage. Ils resteront d’ailleurs un bon moment dans l’eau et se prennent même d’une passion pour les galets. Je n’ai pas tout compris : des histoires de musique et de vibrations subaquatiques … je crois qu’ils ont même essayer d’inventer une thérapie à partir des vibrations produites par le choc des galets sous l’eau … je pense surtout que l’eau douce ça leur monte au cerveau. Après tout cela ils se sont quand même rappelé qu’il fallait faire les courses. Direction l’épicerie où il faut noter un accueil charmant par la caissière qui propose même de les redescendre en voiture jusqu’au port et leur offre une bouteille de rosé. La taille de l’avitaillement l’avait un peu impressionnée je crois… En redescendant à pied ils se sont quand même demandé pourquoi ils avaient dit « non merci » pour la voiture …
A bientôt pour la suite et bon vent ...!!
2 Commentaires
bellorge frédéric
19/12/2017 20:53:23
le Fango, toujours aussi beau ce petit coin.....la plage idéale pour les massages.......merci pour ces partages, ça nous réchauffe..
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kawane
31/1/2018 11:08:30
Effectivement c'était une belle surprise pour nous ce petit coin de paradis !
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