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La kawânerie
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De Cadiz à Porto

28/6/2019

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Kawâne au mouillage de Seixal (Portugal)
Du 27 aout au 29 septembre 2018

On est le 27 aout 2018, il est temps de respirer l’air frais du large. L’avitaillement en essence se passe bien jusqu’à que l’on se rende compte que les 20 litres de gasoils ont fini dans les fonds ! RRRrrr…je ne sais pas s’il va être si frais que ça l’air du large !

En fait le tuyau reliant le nable au réservoir s’est raccourci et s’est désemboité !! N’étant pas prévu pour du gasoil ce fameux tuyau s’est contracté petit à petit et…bim c’est le drame ! Heureusement qu’il s’agissait de 20 litres et pas de 100 … Bref par chance Fab trouve un shipchandler et surtout un tuyau prévu à cet effet !
L’heure du départ a sonné, mardi 28 est un bon jour pour hisser les voiles et respirer le grand air. Même si une petite odeur de gasoil nous chatouille encore les narines ! Le vent de 10 nœuds nous emmène cap 227 par un long bord de près. A presque 5 nœuds, il ne serait pas étonnant de profiter d’un léger courant. La route jusqu’à demain risque d’être longue face à la houle… Les 2 lignes de pêches sont à « la traine » et c’est bien une rare fois où cela nous réussi !! Suite à la prise d’un joli maquereau,un deuxième se laisse prendre à 3 mètres de ma poupe  alors que ma capitaine était en plein démêlage de cette même ligne !! Les 2 maquereaux vidés, leur odeurs se marie très bien avec les reste de gazole. Mon équipage se réjouit de se cocktail olfactif ! La houle grossissante n’arrange pas leur panse. Les quarts de 3 heures se mettent en place. Le solent remplace le génois, la grande voile s’équipe de son premier ris. La lune nous éclaire, son air surprise laisse toujours perplexe. Les pêcheurs professionnels sont nombreux. Les casiers également et il nous arrivt de les raser de près…très près… !La houle ne diminue pas et ça tape bien. Le repos est difficile. Un bout retenant mon ancre lâche prise. La voilà en train de me chatouiller le museau. Ca méritera un peu de cosmétique, mais ça aurait pu être pire… Vers les 6 h mon Commandant me met à la cape manière d’attendre que le jour se lève entièrement et rentrer dans Faro.
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Reposé au mouillage d’Olhao, mon équipage se balade sur la charmante ile de Culatra. Le village de cette ile est essentiellement habité de pêcheurs. A la tombé de la nuit certains coins de rue s’éveillent au chant de l’alcool. Il y parait un petit air Brésilien.
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Faro quand à elle se mérite après un bon quart d’heure d’annexe. Célèbre pour ces cigognes, déambuler  à travers ces rues piétonnes reste très agréable. Les différentes faïences bordant le sol ou les murs démontre ntbien le savoir faire Portugais en la matière. Par contre pour un retour de nuit au mouillage, prévoir une bonne lampe afin d’être bien vu…il peut y avoir du trafic… !
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Boutique de Sardine !!!
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De Olhao nous nous sommes dirigé vers l’Enseada de Sagres via Portimao. Au rythme du moteur et des bords de près le soleil joue à cache à cache avec les nuages. La brise quand il y en a est souvent contre nous.
Le 4 septembre 2018, nous prenons la décision de contourner le cap Saint-Vincent et de continuer vers Lisbonne. Et chose rare depuis un bon moment, un vent portant nous pousse nonchalamment.  Mes voiles sont en ciseaux. La houle m’accompagne.

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Equipage détendu !

Quelques ailerons percent farouchement la surface. A défaut de profiter des dauphins, un petit moineau se pose et se repose sur ma delphinière.
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Manière qu’on ne désespère à le revoir un jour complet, le soleil se fraye une place peu de temps avant son coucher. Les nuages continuent à se dissiper.
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La Capitaine qui câline son confortable solent

Les étoiles envahissent le ciel. La grande ourse brille devant le génois. Le ciel est magnifique. A 4h, un croissant de lune anime mes voiles. Toujours au portant un vent de 7noeuds m’emmène à 3,5 nœuds. Le souffle de quelques dauphins se mêle au son de l’écume. Au petit matin le froid, la brume et l’humidité s’installe. Cette belle navigation s’achève, mon ancre chatouille le sable de Cascais proche de Lisbonne. 
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A 6 miles de Cascais, le village de Seixal propose un mouillage abrité par tout temps. Cela semble une bonne option à mon équipage, afin de profiter de la Capitale Portugaise. Les courants de marée étant bien présents et la zone plutôt restreinte, Fab et Aude testent l’ancrage Bahaméenemployé pour limiter l’évitage et me permettre ainsi de m’aligner face au courant. Ce mouillage est vraiment paisible, le silence en est presque assourdissant.
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Mouillage Seixal
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Mouillage Seixal

A marée basse les locaux pêchent, à pied, la palourde. C’est d’ailleurs très perturbant d’observer les pêcheurs de palourdes à tout juste 30m du bateau ! Le bord est bien proche …
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Le ferry pour Lisbonne se trouve à 10 min de marche de l’annexe. A nous les Pasteis de nata ! Il s'agit d'une sorte de flan pâtissier, parfois dégusté tiède. Crée au 19éme siècle par des religieuses du monastère de Hiéromites situé dans la petite ville de Belém, aujourd’hui quartier de Lisbonne, les moines les vendaient dans une petite boutique proche du monastère. Boutique qui depuis 1837 est la seule à vendre les Pastéis de Belém (nata) . Et franchement c’est trop bon ! Mon commandant en a tellement mangé un matin qu’il n’a plus mangé de la journée !
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Mais Lisbonne est avant tout un site d’une incomparable beauté, parfois déroutante, mais qui a su remarquablement traverser le temps. Ces ruelles étroites et sinueuses sont surprenantes.Les artisans des vieux quartiers côtoient sereinement des boutiques demode ou de design, les restaurants où l’on décline la morue de dizaines de façons différentes s'alignent à côté des les bars tendance.
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Sans compter les nombreux musées, aux collections d’une richesse insoupçonnée, sa surprenante Camera Obscura et son CasteloS.Jorge, Lisbonne est une capitale cosmopolite où il fait bon vivre.
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Tour de Belém
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Camera Obscura
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CasteloS.Jorge
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CasteloS.Jorge
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Plusieurs jours passent à déambuler dans ces petites rues pavées, mais il est temps pour mon équipage de pointer au Nord. Le pont Vasco de Gama nous coupe du ciel quelques instants, nous le traversons en redescendant l’estuaire du Tage ! Drôle d’impression que de passer sous un pont, mon équipage ne peut s’empêcher de baisser la tête !
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Les 4 milles de descente se déroulent à vive allure. Le courant du Tage est avec nous. Voulant continuer pour remonter vers Péniche 90 milles plus loin, une mauvaise impression flotte dans l’air. Inutile de tirer sur la corde, on s’amarre au port de Cascais. Ca peut être l’opportunité de refaire le plein d’eau et de carburant. Par la même occasion mon équipage en profite pour faire un siège de descente. Positionné bien en dessous de la capote ce nouveau siège de quart protège bien des éléments.

Le lendemain, en milieu d’après midi, Cascais se devine à peine. Après une drisse volante et mon étai largable pris dans le gréement mes voiles se gonflent. Et c’est toujours avec le vent en pleine poire que les bords s’enchainent ! Un ris dans ma grande voile et mon petit solent font bien le job. Les 20 noeuds de vent me gîtaient  bien trop.

La nuit est calme et même si cette brume n’inspire guère, l’océan est bien riche en plancton ce soir. La phosphorescence de ces petits organismes rend l’atmosphère magique. Mon écume s’illumine. Mes voiles reflètent cette abondance d’énergie. Et pour combler cet instant, les dauphins s’en mêlent. Leur peau s’illumine. Leurs trainées de lumières se croisent. Le spectacle est fantastique. Et non ! Mon équipage n’a pas vidé les cuves de rhum !! Je peux témoigner… !

Suite à cette belle nuit, le soleil pointe le bout de son rayon. L’idée première consistait à mouiller vers l’Ila Berlanga à 6 miles de Péniche mais le passage sur un filet dérivant et la brume persistante refroidi mon équipage. Le port de Péniche nous abritera le temps de deux nuits avant de rejoindre Nazaré en 4 bords de près dans 10 nœuds de vent. Certes remonter cette cote sans trop d’abris, minée de casier et qui plus est dans la brume n’est pas chose facile, mais faut reconnaitre qu’à l’inverse de la méditerranée les vents y sont stable. Et ça c’est plutôt agréable… ! 
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De Nazaré jusqu’à Aveiro c’est mon 44ch Solé qui prend le relais. Le vent fait grève mais la brume, elle, mérite bien son salaire ! Quelques dauphins viennent nous réconforter dans cette atmosphère humide et le peu de vent que nous aurons en cette fin d’après midime permettra d’avancer sous voiles et de conserve avec un autre voilier. Chose plutôt rare en cette saison dans cette direction.

La baie de Sao Jacinto à Aveiro accueillera mon ancre. Après la récupération du nouveau moussaillon Yann, voici mon annexe qui se prend pour un « Taxi boat ». Des voisins de mouillage nous  demandent de récupérer une de leur mousse au ponton. Bien satisfait de la course, mon équipage se voit dans l’obligation d’accepter une bouteille de ChickenRun. Apparemment c’est du rouge ! Sympa ! Même si le nom sème le doute… !

Au départ de Sao Jacinto, une longue navigation diurne commence. Dans la matinée le brouillard se lève et nous réchauffe enfin ! On voit la côte, pas pour la première fois, mais presque. La houle avoisinant bien les 1 mètre 50 ne facilite guère l’amarinage de Yann.  Faut dire que les 2-3 nœuds de vent n’aide  guère. Eole a surement eu pitié de nous. Une petite brise se lève, je file entre 5 et 6 nœuds. Ma grande voile me stabilise, mon équipage respire.
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Quelques dauphins croisent mon étrave. C’est toujours un bonheur de les voir ! 
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Leixoes devient notre port d’attache l’instant de quelques jours. A quelques kilomètres de Porto, une grande station de bus se trouve à 10min. Pour infos le 504, emprunte la belle route du littoral et nous emmène dans le centre.
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Célèbre par son vin, Porto mérite son statut de 2ème ville portugaise. Bâtie sur des rives escarpées à l’embouchure du Douro, Porto est composée d’une partie haute, une sorte de plateau ondulant avec des monticules coiffés d’églises, puis la cité glisse subitement au fil des ruelles pavées vers le fleuve Douro.Le site géographique, les tuiles rouges des toits, d’où émergent les contours massifs de la cathédrale, les anciennes demeures serrées les unes contre les autres portent la marque d’un passé prestigieux. Les épopées maritimes l’ont ouverte sur le monde, l’or du Brésil l’a enrichie, et les fameux vins de Porto assurent aujourd’hui encore sa renommée.
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Le quartier historique de la Ribeira, autrefois délabré, a été classé par l’Unesco. Sous l’effet d’un nouveau souffle urbain, Porto se métamorphose.Elle retrouve petit à petit l’éclat de sa splendeur passée. Vieilles demeures blasonnées sortant de leur décrépitude, façades splendides ornées d’azulejos, églises de style baroque, tramways jaunes et échoppes anciennes, restaurants à la mode, bars branchés…De l’autre côté du Douro, Vila Nova de Gaia recèle les chais des grands noms du divin nectar. À déguster... avec modération, bien sûr. Ne cherchez pas les vignes, elles s’étagent harmonieusement pour constituer les paysages enchanteurs de la haute vallée du Douro, à une centaine de kilomètres plus à l’est : un arrière-pays à découvrir depuis Porto en bateau, en train ou en voiture. Porto est assurément une ville européenne à connaitre. L’instant d’un week-end  ou d’une semaine il y fait bon vivre !
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Notre mousse nous quitte ravi de son bref séjour, quand à nous, nous continuons  notre escapade face au vent… ! Ayant contacté la marina de Povoa de Varzim il y a quelques semaines pour une éventuelle mise à sec hivernale nous décidons de nous y arrêter et jeter un œil.
Finalement nous y resterons, la fatigue gagne du terrain !  Les services, les bers et le prix sont très correct. Détail également déterminant, le métro à seulement 10 minutes de marches nous conduit rapidement à l’aéroport international. La sortie de l’eau est programmée. On se dégourdit les voiles une dernière fois. Tout est soigneusement rangé. Ma quille flotte au dessus de l’eau. De port Saint Louis du Rhone à Povoa de Varzim , nous avons parcouru 1770 miles nautique en 4 mois .
Oh oui c’est pas bien rapide tout ça, mais…comme dit  Xavier Deutsch dans son livreUne belle histoire d'amour qui finit bien : « Aussi obsolète qu'elle puisse sembler, la lenteur est une vertu. Lire un livre, marcher à pas mesurés sur un chemin de campagne, méditer les arcanes d'un jeu subtil : ces actes silencieux et lents tricotent mieux notre bonheur que les trépidations. » . Ou plus simplement comme dirait ma capitaine « Chi va piano va sano, chi va sano va lontano ».

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Merci pour la lecture et bon vent !  Psst...le prochain billet, ça se passe en Galice ! :-)
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